Dans un contexte où l'énergie est un poste budgétaire de plus en plus important pour les exploitations agricoles, vous souhaitez connaître les solutions disponibles pour réaliser des économies d'énergie ? Nous sommes à vos côtés pour vous éclairer. Face à la raréfaction et à la volatilité des prix des énergies fossiles, trois voies sont développées pour préserver votre compétitivité et votre revenu :
Nous proposons la réalisation de diagnostic énergétique, vous pouvez facilement sur rendez-vous vous faire accompagner par notre conseillère spécialisée. Les objectifs de ce diagnostic sont :
Ces éléments sont ensuite croisés avec les références disponibles pour vous permettre de situer les consommations par postes de votre exploitation et tenter d’expliquer les différences par les pratiques mises en œuvre. Ces résultats permettront d’identifier les marges de progrès et les actions que vous pouvez réaliser pour améliorer la performance énergétique de votre exploitation, de votre production, de votre matériel ou de vos bâtiments.
(Source ADEME - 2010)
Le séchage solaire des fourrages vous intéresse ? Nous vous accompagnons dans la mise en place de séchage solaire en grange sur votre exploitation. Ce type d'installation permet un mode de conservation du fourrage économe en énergie tout en préservant la qualité nutritionnelle des fourrages avec une indépendance relative aux intempéries.
Le principe est simple : l’herbe fauchée est travaillée à minima au champ pour éviter de la briser et de perdre ses feuilles (et protéines), et est rentrée rapidement pour être déposée de manière homogène sur les caillebottis de la cellule. Le toit solaire s'occupe ensuite du reste. La sous toiture dans laquelle circule l’air absorbé de l’extérieur a pour objectif de diminuer l'humidité relative de l'air et augmenter sa capacité à se charger en vapeur d'eau. Le fourrage sèche alors rapidement. Une installation de séchage en grange solaire doit extraire de 300 à 600 kg par tonne de foin récoltée.
(Chiffres des économies constatées en référence aux agriculteurs des plateaux du Doubs et du Jura utilisant un système de séchage solaire afin de bien conserver leurs fourrages, les rendant moins dépendants des concentrés.)
Pour connaitre les premières informations ainsi que les dates de formation au sujet du séchage solaire en grange, vous pouvez prendre contact avec notre conseillère spécialisée. Une étude de dimensionnement est ensuite indispensable pour une installation optimale de l'équipement nécessaire.
Le séchage solaire correspond à un équipement éligible aux aides du Plan Stratégique National (PSN), ce point peut être évoqué lors d'un échange avec nos équipes, nous pouvons également vous accompagner dans la constitution de votre dossier de demande de financement.
Vous vous interrogez sur l'installation de panneaux photolvotaïques sur votre exploitation agricole ? Nous vous aidons à y voir plus clair avec un conseil technique et indépendant. Avant d'installer des panneaux solaires, plusieurs questions sont à se poser : sur quel support prévoir l'installation ? pour quelle valorisation de l'énergie ? quelle est la rentablité attendue ? quelles sont les éventuelles aides ? quelles sont les étapes à suivre ?
Autoconsommation totale
La centrale photovoltaïque est raccordée à votre tableau électrique pour vos besoins en énergie exclusifs, le surplus n’est pas valorisé.
Autoconsommation collective
Vous vendez le kilowattheure produit chez vous à des sites de consommations proches, dans un rayon restreint, en utilisant le réseau public d’électricité.
Vente totale d’électricité
L'intégralité de la production des panneaux photovoltaïques est injectée sur le réseau. Les kilowattheures injectés sont achetés à un tarif de rachat garanti pendant 20 ans.
Vente du surplus d’autoconsommation
Lorsqu’il y a de la consommation d'énergie sur votre exploitation, la production photovoltaïque est autoconsommée sur place. Le surplus est revendu sur le réseau public d’électricité.
La méthanisation est un processus biologique permettant de produire une énergie renouvelable par la dégradation de matières organiques par des bactéries dans un milieu sans oxygène. Ce processus se rencontre naturellement dans les fosses à lisier, les tas de fumier non composté ou encore dans l'estomac des ruminants. La méthanisation est contrôlée dans un méthaniseur où sont placées les bactéries en présence de substrat à digérer en quantité et qualité optimale, appelé une ration.
La matière correspond principalement aux déjections issues d’un élevage. La production d'énergie est équivalente à : 30 à 60 kWé + le chauffage de 3 ou 4 maisons.
Les plus et les moins : sécurité de l’approvisionnement, simplicité du montage de projet et fonctionnement, investissement plus faible en montant total mais élevé en rapport de la puissance, rentabilité délicate
La matière correspond aux déjections de plusieurs exploitations et du co-substrats. La production d'énergie est équivalente à : une dizaine de maisons ou bâtiments industriels.
Les plus et les moins : participation de plusieurs exploitations et éventuellement de collectivités, projet porté par une exploitation ou un groupe d'exploitations, valorisation de chaleur à trouver, meilleure rentabilité.
Selon le tonnage journalier, l’installation relève de la procédure déclaration, enregistrement ou autorisation. Selon la nature d’un seul élément, l’installation peut relever de la procédure autorisation (déchets de table et de cuisine, boues de station d’épuration par exemple)
La logique produit ou déchet du digestat est à définir. Selon la composition des substrats et le respect d'un cahier des charges au niveau des intrants et du méthaniseur, le digestat peut être considéré comme un produit fertilisant, vendable en vrac uniquement, par cession directe entre l'exploitant et l'utilisateur final pour des usages en grandes cultures et prairies. Si ce n'est pas le cas, le digestat est considéré comme un déchet ce qui implique que l'exploitant est responsable de ses effets sur l'environnement, un plan d'épandage est alors obligatoire.